dimanche 3 février 2008

Défilé de portes


J’ai flashé sur les portes de Pondichéry. Toutes différentes, toutes colorées. Loin des portes uniformes de nos catalogues, elles sont comme une ode à la fantaisie et l’originalité.

samedi 22 décembre 2007

Une porte amie à Pondichéry



Il faut le savoir! En décembre et janvier, Pondichéry affiche complet. Plus une seule petite chambre disponible dans les hôtels et les guest house (une formule d´hébergement à mi-chemin entre l´hôtel et la chambre d´hôtes) de la ville. Ces deux mois de l´année constituent, en effet, la plus haute saison touristique de cet ancien comptoir français.

Heureusement pour la pauvre journaliste imprudente que je suis et qui n´avait rien réservé au depart de Paris, une bonne âme charitable nous a reçus dans sa jolie maison. Martine et sa fille Lalita se sont installées à Pondichéry voilà près de deux ans, fuyant la frénesie parisienne pour profiter du rythme plus humain des Tropiques. Elles méritaient bien une petite place dans ce blog car c´est un peu grâce à elles que vous pourrez lire mon article sur Auroville dans le prochain numéro d´Ulysse!

mardi 18 décembre 2007

Madurai sous la pluie



Cette ville du Tamil Nadu abrite l’un des plus beaux et des plus imposants temples d’Inde du Sud. Lors de notre visite, cependant, une pluie torentielle s’est abattue sur la ville – la queue de la mousson m’a-t-on expliqué.


Avec sa superficie de 6 hectares et ses 12 gopuram dont le plus élevé mesure 50 mètres de haut, le temple de Sri Meenakshi est un petit bijou d’architecture dravidienne. Malheureusement, les non-hindous ne sont pas autorisés à pénétrer à l’intérieur des sanctuaires.

Le spectacle, cependant, est aussi à l’extérieur, parmi les centaines d’échoppes qui entourent l’édifice sacré. Comme ici, sur la photo, cette boutique de tissus, avec sa superbe palette de couleurs, spécialisée dans la confection de saris.

Les voyageurs se demandent parfois qui sont ces hommes tout de noir vêtus (une couleur plutôt rare en Inde) qui déambulent en bandes dans les allées du temple le regard un peu hébété. On les appelle des "appaya": ce sont des habitants de villages lointains qui se rendent au temple de Madurai pour remercier la déesse Sri Meenakshi ou lui demander d’exaucer leur voeu ou d’intercéder en leur faveur.

dimanche 16 décembre 2007

Carte postale du Kerala

Trente degrés sous les cocotiers

Nous voici au Kerala, surnommé le Venise de l’Inde en raison de ses fameux backwaters: des centaines de canaux sillonnant la côte pour venir mêler leurs eaux à la mer d’Arabie. Le tout bordé par des milliers de cocotiers et survolé par des aigles pêcheurs et des hérons blancs au long cou.
Un paysage paradisiaque, assombri malheureusement par une extrême pauvreté. L’industrie n’a jamais pu se développer dans cet Etat situé dans le sud-ouest du Sous-continent indien, qui compte un taux de suicide parmi les plus élevés au monde.

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samedi 15 décembre 2007

Moi, Ganapati, 33 ans, éléphant au Kerala


Visite dans une ferme d’éléphants à Nedungolam, dans le district de Kollam.
Pour 200 roupies, soit 3,50 euros environ, Swagatam, une association qui propose des séjours écotouristiques à Nedungolam dans le Kerala, vous emmène faire un tour à dos d’éléphant.

Le nôtre se prénomme Ganapati et est âgé de 33 ans. Il est photographié ici avec son cornac. Pendant notre visite, un autre éléphant «subit» une toilette pour le moins rustique! (voir vidéo)

Les moins courageux pourront toujours se contenter de regarder les pachydermes. Dans ce cas, ils devront tout de même débourser 100 roupies. Eh oui, en Inde, tout se monnaie! Mais bon, pour un euro et des poussières, on ne va pas jouer les pingres...

mardi 11 décembre 2007

Le tsunami trois ans après



En visite à Amritapuri, l’ashram d'Amma, situé à une centaine de kilomètres de Trivandrum, la capitale du Kerala, j’ai pu me rendre compte des effets du tsunami de 2004 et de l’impressionnante efficacité de l’action humanitaire d’Amma sur le terrain.

Bien qu’il soit situé sur la côte occidentale de l’Inde, le Kerala n’a pas été épargné par le tsunami un certain soir de décembre 2004. Les maisons des pêcheurs sur la plage ont été détruites, en partie ou dans leur totalité, emportant au passage tous les maigres biens de leurs occupants. Dans cette partie du Kerala, la plus touchée, quelque 154 personnes périrent noyées sous les flots. Le gouvernement indien tarda à reagir et n’entreprit de construire de nouvelles maisons pour la population sinistrée que six mois plus tard. De son côté, la puissante organisation humanitaire d’Amma, Mata Amritanandamayi Math livra les premières maisons en dur deux mois seulement après avoir reçu le feu vert du gouvernement. C’est ainsi qu’elle offrit pas moins de 1200 maisons à la population locale (sur les 6200 maisons que l’organisation d’Amma a distribuées au total dans le reste de l’Inde frappée par le tsunami).

vendredi 2 novembre 2007

Ma Google Map

Nouvelle carte avec notre itinéraire. Il faut cliquer sur les repères pour avoir les adresses des sites.



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